E-liquides nicotinés

Depuis sa démocratisation, la cigarette électronique continue de convaincre, année après année, un nombre croissant d’anciens fumeurs repentis. Et c’est également le cas en Belgique. Pourtant, ces produits restent addictifs. Ils sont donc soumis à certaines obligations d’étiquetage et à des limites de commercialisation. Comment sont traités les e-liquides nicotinés en Belgique et quelles sont les préoccupations sanitaires qui se cachent derrière ces décisions ?

Les limites de commercialisation concernant les e-liquides nicotinés en Belgique : le cadre juridique

À l’intérieur de l’Union Européenne, c’est la directive 2014/40/UE relative aux produits du tabac qui fait office de cadre juridique de référence pour la vape. Concrètement, ce texte fixe les grandes règles applicables à l’e-cigarette. Elles concernent :

  • La concentration maximale autorisée pour les produits nicotinés : en Belgique, elle est donc de 20 mg/ml ;
  • Les volumes permis à la vente : un booster ne doit pas dépasser 10 ml de contenance ;
  • Les obligations d’information et de notification.

Derrière cette décision se cache la volonté politique de protéger les jeunes publics, ces produits colorés se faisant particulièrement attractifs.

En conséquence, un e-liquide nicotine Belgique commercialisé par Vawoo ou par un autre géant belge du secteur y sera obligatoirement soumis. Sur cette marketplace réputée, dont la mission reste de mettre en contact les fabricants et les consommateurs pour proposer des prix défiant toute concurrence, les produits proposés respectent invariablement ces diverses normes.

Ce sera aussi le cas pour les pods et les accessoires de personnalisation présentés sur le site de Vawoo. En effet, les limites de commercialisation ne s’arrêtent pas à la question de la concentration et des volumes. Elles visent aussi l’étiquetage et l’information.

Les obligations d’étiquetage et d’information sur les emballages des matériels de vape

En Belgique comme ailleurs dans l’UE, l’étiquetage des e-liquides nicotinés doit obligatoirement certaines mentions. Il s’agit notamment de :

  • L’indication de la teneur en nicotine ;
  • La liste des ingrédients contenus, et donc du rapport en propylène glycol et glycérine végétale ;
  • Un pictogramme ou une indication éloquente, mettant en lumière le caractère addictif du produit ;
  • Des pictogrammes indiquant les pratiques à proscrire : il est très important de ne jamais avaler de e-liquide !
  • Des instructions de sécurité et de conservation.

Par ailleurs, les contenants doivent disposer d’une sécurité à l’ouverture. Sans cela, les emballages de cartouches de liquide non conformes pourraient entraîner de graves conséquences s’ils étaient placés entre les mains d’un enfant.

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étiquetage e liquide

Pratiques de contrôles et évolutions récentes en Belgique

Il suffit donc qu’un e-liquide nicotiné transgresse l’une de ces règles pour être retiré du marché. Ce sera également le cas si son niveau de concentration dépasse les 20 mg/ml. Par ailleurs, les autorités belges ont ciblé certains produits particuliers, adoptant des mesures à portée nationale. À partir du 1er janvier 2025, les cigarettes électroniques jetables, dites « puffs », sont complètement interdites à l’achat et à la vente.

Il s’agit d’une lourde limitation commerciale, motivée par des risques sanitaires et environnementaux importants. Mais aussi par les nombreux cas de non-conformités repérés lors de diverses inspections. Quoi qu’il en soit, veillez à bien choisir votre e-liquide pour bénéficier d’une expérience optimale. Avant leur saveur ou la qualité de la vapeur produite, c’est à leur respect scrupuleux de ces différentes normes d’étiquetage que vous les reconnaîtrez !